Hotel des anges

Si tu ne sais pas ou dormir... il reste toujours l'hotel...

Ivan descends du taxi et règle la course, le chauffeur lui ayant donné l'adresse d'un hotel sympa : l'hotel des anges
Il entre dans le vestibule, s'adresse a une personne derriere un comptoir et on lui remet la clé de sa chambre

Une fois dans la chambre il s'écroule littéralement sur le lit, la fatigue du voyage et le décalage horaire ayant eu raison de ses dernieres forces.
Ce soir pas besoin d'anges pour faire de beaux rêves !

Nan, Mirra. Mirra comme...Comme un...Enfin Mirra, M.I.R.R.A.

Le jeune homme à l'accueil de l'hotel ne trouvait aucun MILLA, MILA, MIA, MIREA dans les réservations. Et pour cause.

Ecoutez, j'ai reservé ici une chambre d'hotel pour une personne voila pratiquement deux semaines maintenant. Oui, sur votre site internet.

L'hôte d'accueil sermonnait sur un ton entre le dédain et la lassitude, les yeux mis-clos, regardant ailleurs pendant qu'il parlait à Jibé.

Si vous avez passé commande sur notre site internet il vous a obligatoirement été demandé d'imprimer une fueille de validation qu'il vous faudrait npous presenter à votre arrivée afin de beneficier de la reser...

Mais votre site à bugué au moment ou s'ouvrait la page pour l'impression !! Je le sais bien que je devais imprimer le billet ! J'ai téléphoné ici et j'ai eu un certain Eddy pour lui expliquer le problème et il m'a dit qu'il ferait le necessaire pour avertir l'hotel et conserver ma reservation, qu'il fallait juste que je présente ma carte d'identité !

Après quatre "veuillez patienter je vais téléphoner à la direction", Jibé fut enfin accepté avec force excuses "de la part de l'etablissement, en vous assurant que cet incident ne se reproduira plus". On lui offrit le dîner en dédommagement (sur presentation au restaurant de l'hotel de ce coupon oblitéré).

"Je hais les humains je hais les humains je hais..." marmona-t-il entre ses dents tandis qu'il apportait ses sacs dans l'ascenseur, repoussant l'offre du bagagiste de porter ses affaires.

Six étages plus tard Jibé pénétra dans sa chambre, alluma, posa ses sacs dans l'entrée et tomba en croix dans le lit, d'assez haut pour rebondir une fois au-dessus des draps. Il tourna la tête et regarda l'heure au reveil sur la table de nuit. 18h57. 54 minutes qu'il était dans la ville et déjà il commencait à regretter sa maison d'enfance, son canapé-lit, ses étagères blindées de livres et de croquis...

Jibé rentra de sa petite excursion. Il se posa dans le lit et dormit en fait quelques heures. En se reveillant il se demanda ce qu'il allait faire de sa soirée. Un coup de téléphone l'arrêta dans la reflexion.
"Monsieur Mirra ?
- Lui-même.
- Nous avons recut une lettre pour vous. Voulez-vous que nous vous l'apportions ?
- Non, merci bien, je vais descendre.
- Elle est à l'accueil."

Jibé se leva et remarqua alors que sa petite sieste habillé n'avait pas amélioré l'état de ses habits. Il se deshabilla et traina près d'une demi-heure sous la douche. Enfin il se sècha, et sortie de sa large valise une chemise et des sous-vêtements propres. Le jeans il le portait depuis seulement deux jours, il pouvait le remettre.

Il sortit enfin de sa chambre d'hotel, la clé dans la poche arrière. Il attacha ses cheveux encore humide. Il faisait bon, chaud dans les couloirs de l'hotel, sentir la queue de cheval humide sur la nuque de le gènerait pas. L'ascenseur arriva à son étage, les portes s'ouvrirent.
"Bonsoir, Monsieur Mirra !"
Jibé leva de ses chaussures des yeux plein de surprise. Le liftier affichait un grand sourire, avec les dents du bonheur.
-On peut dire que vous avez la mémoire des noms, dit-il en pénétrant dans la cabine.
- Je n'oublie jamais les noms des clients... Surtout quand celui-ci a des problèmes à l'inscription et qu'il doit le répéter plusieurs fois, rajouta-t-il dans un sourire malicieux.
- Héhéhé... A ce train là vous devez avoir une sacré collection de patronyme gravé en lettres de feu dans l'esprit...
- Ne m'en parlez pas.

Le jeune homme referma les grilles de l'ascenseur et enclencha la manette. Direction rez-de-chaussé.

- C'est pas un petit peu kitch, l'uniforme de Groom et tout le toutim ?
- C'est la direction de l'hotel qui a toujours voulut conserver ce service d'ascenseur d'époque. Ça donne du charme ils disent.
- Pas faux...
- Ils consacrent plus de budget pour l'entretient de cette vieillerie que pour le salaire de tout les employés réunit !
- C'est vraiment la ville du paradis...
- Ho, faut pas croire ! Personnellement je suis très content de ma paye. Ça vous laisse imaginer ce que coute le maintient en état de cette cabine...
- Je préfère pas...

Une petite secouse, un petit DING et le grincement des grillent annoncèrent l'arrivée à l'étage.
- Passez une bonne soirée monsieur !
- Merci, vous de même...heu...
- Martin, mais on m'appelle Marty, dit-il en tendant sa main gantée de blanc, en veillant à ce que le directeur à l'accueil ne le voit pas faire.
- Bonne soirée à vous aussi, Marty, répondit Jibé en lui serrant la main, avant de sortir de la cabine.

Enfin, oubliant completement pourquoi il était descendu, Jibé decida de d'aller dans le centrer visiter un peu.

Cylia arriva a l'hotel... elle ne savait pas trop pourquoi elle etait passer par la pour rentrer chez elle...

elle se dirigea vers l'accueil.


- Bonsoir, j'aimerai laissé un message à l'un de vos clients... Mr... *Mer** * Enfin la personne chambre 618...

* Oh mais bien sur! Il vient de rentrer... voulez-vous que je l'appelle pour l'informer de votre visite?
Il décrocha son téléphone

- Oh non surtout pas!!! juste lui laissé un message...
Elle emprunta un stylo et commença à rédiger un petit message

Citation :

Jean-Baptiste,
Je serai ravie de te faire écouter mes compos... Appelles moi quand tu veux...

elle releva la tete, le stylo a ses levres... hésitante....

Citation :

ca me fera plaisir...
Signé: Cylia

elle inscrivit également son numéro de téléphone et tendit le tout au receptionniste

- Vous pouvez lui transmettre de suite?

- biensur je l'appelle de suite

Elle le remercia et sorti doucement de l'hotel pour rentrer chez elle

"Allo"

Au son de sa voix, Jibé eu pendant un instant l'image d'un ange en tête.

A..allo, Cylia...C'est J-B...Jean-Baptiste, du bar... Je...

*Seigneur, faites ralentir ce coeur...*

- J'ai recus ton message...Et je me...demandais si tu...Si...Tu était libre demain, pour que l'on se retrouve... Pour ecouter tes compos....

Cylia entra dans l'hotel. elle esperait que Jibé serait encore la a cette heure-ci. Elle avait sa guitare sur le dos.

Elle s'approcha de l'accueil, une petite boule au creux de l'estomac

- Bonjour, Je... euh... je viens voir la personne chambre 618... euh...
Elle ne savait pas trop quoi dire et se sentait extrement génée. Le réceptionniste avait du sentir sa gène car il lui répondit avec un grand sourire plein de compassion

- Je vous annonce tout de suite... vous êtes mademoiselle?

- Cylia, Cylia Redinger...

Il lui sourit et prit le téléphone pour joindre Jean-Baptiste

Le HLM est en feu. Tout les gens autour de moi me pointent du doigt. "C'est lui, c'est lui qui à brulé le batiment ! J'ai honte, j'ai peur. J'arrache de la main des pompiers la lance à incendit, et j'essaie d'eteindre le feu. Ce n,'est pas de l'eau mais des liasses de billet qui sortent, projetés, et nourrissent le brasier. Les alarmes à incendie se mettent toute subitement en marche. TILITILITILITI

TILITILITILITI

Jibé émerge difficilement du rêve, battant des jambes dans la couverture, essayant de m'efuir de ce brasier. Puis il comprend que c'est le téléphone.

- Allo, répondit-il d'une voix cassé par le sommeil.

- Monsieur Mirra ? Une jeune personne demande à vous voir, dois-je la faire monter ?

- Une jeune personne ?.....Ha !! Heu.. Non..Oui, oui oui, faite là monter, merci.

Il raccrocha et soulevant les couvertures, se rendit compte qu'il s'était une nouvelle fois endormit avec ses vetements. Froissés, pliés, les cheveux en bataille.

*...Holala...*

Elle se dirigea donc vers l'ascenceur

- Bonjour mademoiselle, Quel étage?

- Euh je vais a la chambre 618...

- Une visite à mr Mirra? Tres bien nous montons

Il referma les grilles et l'ascenseur commenca sa montée.

DING!

- Vous voici arrivée! La chambre 618 est au bout du couloir. Bonne journée

Elle sortie tranquillement de l'ascenseur, se sentait de plus en plus stressée...
Elle arriva devant la porte, resta quelques instant a regarder le numéro. Puis elle prit son courage a deux mains et frappa trois petits coups a la porte

- Oui un instant j'arrive, une minute!

Elle recula d'un pas, lissant ses vetements, se recoiffant rapidement.

Elle entra, elle etait surement aussi génée que lui, puis elle se tourna et le regarda enfin... il etait encore trempé de sa douche, et très sexy come ça... Il etait si mignon...

Euh non... ca va je n'ai pas soif...

elle regarda autour d'elle, cherchant ou poser sa guitare et ou s'assoir... Elle regarda un instant le lit, et se mit a rougir... elle ne se voyait pas s'assoir la... elle erelva la tete vers lui , avec un sourire timide

Alors... pret a écouter ma musique?

- Non, non t'en fais pas ca ira tres bien

Elle posa sa main sur son épaule, puis alla s'installer en tailleur sur le fauteuil

Elle sorti sa guitare de son étui

- Installe toi! Je vais te jouer un petit morceaux que j'ai composé... mais je te préviens... je les joue rarement mes morceaux et je ne suis pas une chanteuse tres douée... et puis... je n'ecris que des chansons d'amour...

Elle avait une voix mal assurée... une boule dans la gorge... le trac...

Une fois qu'il fut installé en face d'elle, elle accorda sa guitre un instant puis commenca a jouer doucement, une jolie balade, une belle chanson d'amour.

elle jetait parfois un regard a Jibé, essayant de savoir s'il aimait ou non... elle esperait qu'il ne soit pas déçu...

*...Un ange...*

Jibé écoutait avec un grand intérêt Cylia lui interpreter une balade. Sa voix n'était pas forte, mais elle était très profonde. Les quelques accords qui se degageaient de l'instrument s'harmonisaient parfaitement à chacune de ses intonations.

Son coeur s'était calmé, ralenti, puis enfin il se sentit en paix. Cylia elle-même rayonnait, tout simplement.

Les notes finales, puis elle releva timidement la tête, attendant une reaction de la part du jeune homme.

- Ce...C'est ...Vraiment bien...Très doux...Très simple, mais très beau...Félicitation ! Tu es très douée ! Dit-il en applaudissant doucement

elle rit legerement génée

- Merci... tu sais c'est la premiere fois que je la joue devant quelqu'un...

Elle rougit légerement, puis détourna son visage, le laissant caché un instant par ses cheveux pendant qu'elle rangeait sa guitare.

- Tu sais Jibé... Je pourrai t'apprendre à jouer un jour si tu le veux... Oh pas en client... juste en ami... comme ça... ça me ferai plaisir de partager ça avec toi...

Elle releva la tete et glissa son regard dans le sien... * j'ai tout a partager avec toi... si seulement...* Elle se mordit la levre inférieure discretement

- Il fait beau dehors... j'ai reperé un parc à l'est de la ville... si ça te dit de m'accompagner... ç a me ferai vraiment plaisir de le découvrir en ta commpagnie...

Jibé était rentré directement à l'hotel après la nuit passé chez Cylia. Il est passé par les escaliers, n'avait même pas envie de croiser le sympathique Marty.

Il avait besoin d'être seul.

Il prit une douche, traina dans sa chambre, lu... Il vit sur sa table d enuit la lettre qu'il avait recu voila déjà presque deux jours, et qu'il n'avait toujours pas lu. Une lettre de sa mère, à qui il avait laissé l'adresse de l'hotel ou il descendrais la première semaine de son dépard pour qu'elle lui donne de ses nouvelles. Il n'avait pas de portable, et ne voulait pas entendre sa voix au téléphone. Il avait toujours eu l'impression de parler à quelqu'un d'autre que la personne au bout du fil.
Elle allait bien. Le chat, Black Jack, s'était rapidement habitué a sa nouvelle demeure. Il passait ses journées a explorer l'immense manoir, en compagnie de sa maitresse. Toute ses affaires personnelles ne remplissait pas sa chambre.
Elle s'y sentait un peu seule. Terriblement seule en fait, entre ces murs froid, alors elle avait proposé à son second fils, Gabriel, ainé de 11 ans de Jean-Baptiste, de s'installer avec elle. Il avait accepté avec joie. Le manoir était suffisemment vaste pour que tout le monde ai son intimité et sa chambre à soi. Les grands parents venaient souvent, pour aider au menage ou tout simplement visiter avec elle.

"Je prie souvent pour ce Monsieur De Mirra. Chaque soir. Je suis tellement heureuse pour toi ma puce...POur toi et pous nous, mais surtout pour toi. Tu beneficie maintenant de tout ce que je n'ai pas pu t'apporter... Tu as enfin la récompense de toute ta gentillesse... Je t'aime. J'espere que tout se passe bien pour toi. Ta maman qui t'aime."

Jibé essuya une larme qui coulait sur sa joue en se traitant d'imbécile. C'est plutot lui qui devrait prier pour cet homme, qui avait fait de lui son heritié. Il a fournit les moyens de soigner maman....

Le téléphone sonna.

- Monsieur Mirra, un message de la part d'une certaine Cylia :

Citation :

Merci encore pour ce merveilleux rendez-vous. J'ai passé une après-midi et une nuit fantastique. Appel moi... Tu me manques déjà.
Signé: Cylia

Fin de citation.
- ...heu...Très bien, je vous remercie...
- Je vous en prie.

Jibé relu le message. Se faisait il releva les yeux, et vit la guitare que Cylia avait oublié chez lui.

*Appelle là, dit lui que tu ne dois pas la revoir. Elle va te faire souffrir.
*Il faut que je lui rende sa guitare...
*Non ! envoi lui par la poste !
*Nan mais ça va pas ! Elle mérite au moins que je lui rende en face...
*Ne retournes pas chez elle ! Tu sais comment ça va finir ! Tu vas t'attacher, tu vas rester chez elle ! et quand tu seras totalement sous son controle, elle t'abandonnera, comme ça t'es déjà arrivé ! Elle se moquera de toi comme tout les autres....
*Tais-toi...TAIT-TOI !!

Jibé saisi le téléphone d'une main tremblante et composa le numéro de Cylia...

Elle arrive...Elle arrive...Je...Il faut ranger un peu...

Jibé jeta ses affaires froisés dans la salle de bain, rinca la baignoire, refit rapidement le lit, cacha ses gros bagages pas encore deballés dans le fond de l'armoire qu'il referma d'une poussée d'épaule...

*Ho mon dieu mais qu'est ce que j'ai fais...Je lui ai dis de venir...

Il tourna en rond quelques instant, les mains dans les cheveux, puis s'arreta, debout face au grand miroir de l'armoir. Son reflet était assit sur le lit...

- Tu es un imbécile complet, mon pauvre John...
- Tait-toi...Ça va très bien se passer...
- Mais qui essais-tu de convaincre, hein ? Moi ? Toi ? Tu ne crois même pas en tes propres paroles.
- je te dis que tout va bien se passer ! ...Elle va venir chercher sa guitare, on va parler un peu de musique peut-être. Puis je vais lui dire que je ne suis pas un homme pour elle, et elle va très bien le prendre.
- HAHAHAHAHA ! C'est encore pire que ce que j'imaginais...Imbécile, tu ne peux meme pas réguler les battements de ton coeur en sa présence....
- ...Je...
- Tu es amoureux d'elle... Tu l'aime a en crever... Et tu sais pourquoi ? Parce que elle fait tout pour que tu soi fou d'elle.
- Arrêtes...
- C'est pour mieux te faire souffrir, andouille !
- Arrêtes ! Elle m'a vu tel que j'étais, elle a vu au plus profond de moi ! Elle, je suis sur qu'elle est sincère ! Elle ne se moquera pas de moi !
- Oui, elle a vu au plus profond de toi...et que crois-tu qu'elle ait découvert...Un être ignoble...
- Arrêtes...
- ...Ecoeurant.. Risible...
- S'il te plais...
- Un jouet...Voila ce qu'elle a vu.. Un jouet, un passe temps.... Et maintenant tu vas plonger dans son jeu tête baissée, et quand tu seras abandonné d'elle, tu relèveras la tête, et tu me verra moi. Et tu comprendras que j'avais encore raison...

Jibé était agenouillé, le front et les paumes appuyés contre le miroir. Il pleurait.

- arretes...

Cylia arriva en trombe dans l'hotel, toute essouflée... elle était venu en courant depuis l'appertement de Steve.

Elle se dirigea directement vers l'ascenseur sans meme jeter un coup d'oeil a l'accueil.
- Bonsoir au 6eme s'il vous plait

L'ascenceur grimpa les etages, Cylia piaffait d'impatience...

Ding!
Elle sorti en trombe de l'ascenceur et se dirigea vers la porte de Jibé.
Elle ralenti, puis reprit son souffle... elle ne pouvait decement pas entrer dans sa chambre tout essouflée, sans meme frapper...

Elle reprit donc son souffle, puis frappa doucement a sa porte