Le parc de Paradize City

Oui peut être aurait il été sage de rester encore un peu à l'hôpital mais je vous comprends , l'endroit y est un peu étouffant ..

Elle sourit Pardonnez moi mais j'ai beaucoup de mal avec la tutoiement mais j'essayerai promis ..

Sinon, non ne vous en faites pas je n'ai pas été blessé , je pense que l'homme n'a pas remarqué ma présence sur la plage , de plus j'ai pu remarquer qu'une des gardes rapprochées d'un de mes amis était présente , elle a du réussir à nous protéger de lui je pense ...

Elle lui sourit

Je suis désolée Romain mais je vais devoir vous laisser ... je vais essayer de reprendre un peu le travail , histoire d'être tranquille ce soir et de pouvoir enfin profiter de mon dimanche mais a très bientôt j'espère .. faites attention a vous ..

Elle lui sourit puis part du parc au pas de course ..

Ok oui j'espere à une prochaine bonne soirée. il la regarda partir en courant puis il marcha jusqu'à son appartement. Il etait content d'avoir rencontré la fille qui l'avait sauvé.

Temikat qui faisait un petit footing du dimanche au parc tomba sur la fille de la voiture qu'elle avait emboutie. Elle s'arrêta et l'approcha.

-Mademoiselle Monica... ça va? je suis contente de vous voir. L'autre jour, je me suis dit apres coup que vous aviez peut etre besoin d'aide.

Elle s'assura que personne ne l'écoutait.

-On ne se balade pas avec un beretta comme ça sans avoir une bonne raison. si vous voulez, je suis prete à vous écouter même si on ne se connait pas bien. Je suis sure que nous avons de gros points communs...

perdue dans ses pensées, Monica n'avait toujours pas tout de suite. Puis elle la regarda plus attentivement et lui sourrit.

Oui, je pense comme vous il faudrait que l'on parle toutes les deux pour échanger nos expèriences.

L'irlandaise s'arrêta un peu autour d'elles, pour voir s'il n'y avait personne, mais plusieurs individus qui se promenèrent à quelques pas des deux femmes. Monica se tourna vers Temikat et lui dit discrètement.

Mais je crois qu'il serait imprudent d'en parler ici.

Monica sourit un peu plus à Temikat et lui répondit avec un petit étonnement.

Avec joie! Mais il semblerait que nous habitions toutes les deux dans le même quartier

Yannick avait reçu le message de Sam, il sauta dans la viper et fila direction le parc. Il descendit de la voiture en claquant la portière et entra dans le parc. Il lui fallut pas longtemps pour réperer Sam. Il s'arrêta, ralenti, puis s'assit à côté d'elle. Il croisa ses jambes sur le banc. Salut Sam. Je suis là et aussi vite que tu me l'a demandé

je ne suis pas venu avec Temikat exacte. De la à dire poule.... je te laisse seule juge de ton expression. Je suppose que si tu m'as appelé c'est pour une explication.

Je n'en ai pas... Les choses se sont faites comme ça. Sam. Le pire le plus dur, c'est que...

Il laissa sa phrase en suspend. Il aimait Temikat cela il en doutait pas mais il ne pouvait se dire qu'il n'aimait pas Sam ni renier ce qu'ils avaient vécu. Il alluma donc une clope et resta perdu dans ses pensées, soufflant sa fumée vers le ciel.

Il reçut la fumée et son mérpis comme une déferlante du Horn. Glacée dangereuse ruisselant sur le pont prête à tout emporter, chahutant le bateau limite à lui faire faire la machine à laver.

Il acquiessa l'ensemble.

Oui Sam, tu as peut-être raison... un incapable des relations humaines je doit être. En dehors des affaires je ne sais comment vivre quand les choses perdent leur vitalité. Je suis un neurasthénique au sens pathologique du terme, potentiellement dangereux pour lui comme pour les autres. Je ne sais pas dire non complèteent je ne sais ni dire non ni dire oui franchement. La vie m'emmerde Sam. Je recherche l'étincelle. Je vie avec elle et sans elle je suis qu'une âme prisonnière dans un coprs qui vieillit. Seule l'adrénaline me sert à vivre.

Tu mérites mille fois mieux et certainement pas ce que je t'ai fait subir comme à Arméline ou à Janah. Ni les ennuis que je suis déjà entrain de poser à Temikat.

Il se redressa écrasa sa cigarette du bout du pied. Son regard s'était figé de tout. Il avait franchi la ligne d'horizon loin au-delà de l'âme, au-delà de ses pensées. Il se perdit en lui.

Il se leva de façon automatique avant qu'elle eut le temps de réagir il l'embrassa tendrement sur le front. Lui murmura : j'implore ton pardon, puis il partit en courant vers la sortie et grimpa dans sa voiture. Il démarra enclencha la première et accéléra comme un damné laissant la marque des pneux sur le bitume. Il ouvrit la fenêtre jeta son portable qui se brisa en morceau et disparut dans Paradize direction le quartier des quais le quartier de ma misère.

Regarda a plusieurs reprise Bartiméus, il était clair qu'il était triste mais il le vallait mieux qu'il le soit maintenant que de se faire avoir par elle

Oui, c'est assez glauque le soir...

Bartiméµs sentit son regard plusieurs fois dirigé vers lui. Il avait pensé à tors avoir une chance mais...

*De toutes façons je suis trop bête et trop moche pour plaire à une femme...*

- Oui c'est sur... je me demandais un truc.. est-ce que Paradize contient beaucoup d'habitants ??

Il essaya de changer de discussion pour attirer ses pensées ailleurs mais en vain

hm, je penses qu'il y en a pas mal... Bien sur c'est une ville nouvelle mais grandissante ! Il y a même une université !

S'assoit sur un banc avec Bartiméus

Ecoute, je vois bien que tu as de la peine. Ce n'est pas à cause de toi, tu es un garçon charmant. Mais, on se connait à peine et je t'ai déjà dit pourquoi je ne veux pas tout à l'heure... Je suis sur que tu vas trouver une gentille fille dans le coin...

Allez, tu veux aller où maintennat ?

Ma fois, il n'y a plus grand chose à voire de grandiose la nuit... Si tu veux, on retourne au bar !

Bartiméµs arriva en trombe au parc de Paradize. Il gara son scooter en l'attachant à un poteau puis il avança tranquillement le mains dans les poches, il sourit

*Bon voila, c'est fait, maintenant va falloir que je vois avec cette Juanita...*

Il s'attendait à ce qu'elle soit cachée pour évaluer d'éventuels policiers mais il n'y avait personne d'autre, sauf au loin, une mémé qui avançait avec sa canne par petits pas donc elle ne se ferait sûrement pas attendre.

Juanita était allongée dans l'herbe sous un arbre aux épaisses branches.

Soudain, elle vit quelque chose de bizarre, une espèce de détonation dans le ciel et une légère pluie fine. Elle haussa les épaules se disant qu'avec le temps superbe d'aujourd'hui, il y avait bien des phénomènes météorologiques qui lui échappaient.

*A moins que ça ne soit autre chose...*

Elle attendait Bartimeµs et imaginait ce qu'il avait bien plus dire à Armeline. Elle pensa qu'il était nécessaire qu'il fasse quelque chose pour qu'elle ait confiance en lui. Pour l'instant, c'est elle qui était coincée et elle n'aimait pas ça!

Puis elle pensa à son mentor qui n'était toujours pas revenu et qui lui manquait...