Temikat entendit un bruit: Des boys amenaient des valises dans la grande entrée. Temikat s'empressa de sortir de sa chambre et se retrouva en haut du grand escalier de marbre. Elle s'était vétue à la hâte d'une sorte de jellaba de couleur vive.
Al Faruk fit son entrée avec ses lunettes noires ornées de petits diamants. Dès qu'il l'a vit sur son promontoire, il tendit les bras vers l'avant.
-Temikat, ma chère Temikat, comment trouvez vous la vie dans cette villa?
-Je vous avouerais avoir préferé y séjourner dans d'autres circonstances mon cher Al Faruk. Je ne suis pas femme à rester facilement à la maison, ça devient difficile...
-C'est comme ça que vivent mes deux princesses! Mais je vois que j'aurais du mal à vous garder auprès de moi. Pourtant, vous auriez pu évinscer vos concurentes si vous aviez voulu...
-Je suis trop sauvage pour vous cher émir. Et mon coeur n'aurait jamais pu à être pour vous même avec toutes les meilleures intentions du monde.
-Je vous sens aigrie et fatiguée Temikat. Si vous l'aviez voulu, j'aurais pu essayer de faire quelque chose pour vous...
-Ce n'est pas de cette manière que l'on peut guérir les maux du coeur malheureusement.
Elle descendit le rejoindre. L'émir était assez jeune mais ne savait déja plus comment dépenser sa fortune même en futilités. Il lui prit le bras.
-Ma chere, je vous sors... je ne supporte pas dans cet état.
Il lui sortit alors une magnifique tunique qui mettait ses yeux en valeur. Temikat entra dans la salle de bain pour se changer. L'émir allait la suivre mais elle lui claqua presque la porte au nez:
-Oooh, comme vous voudrez! s'écria t il.
Un peu plus tard, une mercedes blindée sortit de la propriété...