(À lire seulement si vous êtes pas pressé…
)
NOM : WONG
PRENOM : Jin Li
Age : 22 ans
Sexe : Masculin
Lieu de Naissance : Piong Yiong
Taille : 1,77m
Poids : 60 Kg
Couleur des Cheveux : Bruns
Couleur des Yeux : Noisettes
Signes Distinctifs : Un tatouage énorme représentant un dragon sur l’ensemble de son dos et des cicatrices (si vous arrivez à lui faire enlever sa chemise)
Qualités : Tolérant, généreux, très gentil, bof le mec parfait quoi
Défauts : Parfois colérique sans quand sache pourquoi. Hanté par sa vie passée. Ironique et froid.
Métier: Rentier ou garde du corps
Histoire :
Jin était devant le bureau de l’inspecteur qui attendait des explications. -Je vais vous raconter mon histoire si vous avez la nuit devant vous, vous comprendrez peut être mieux le pourquoi de mon arrivée ici.
-Hé bien vas y mon gars je n’attends que ça et j’ai tout mon temps, on va voir si tu es convaincant dans ton genre.
Jin s’assit sur la chaise et commença sa longue histoire :-Je sui né à Piong Yiang, capitale de la Corée du sud. Vers mes huit ans mon père a du migrer à Hong Kong pour travailler. Il fit assez vite fortune dans les affaires… Ce qui devait arriver à un homme riche arriva, je fus kidnappé un an plus tard.
Malgré la rançon versée, je n’ai jamais revu mes parents et j’ai été embrigadé dans la Fédération Wo, une triade chinoise. La mémoire de mes jeunes années fut effacée à force de drogues et d’entraînements. A quinze ans j’étais déjà un très bon petit soldat, devenu bras droit du recruteur, le « Maître des encens » comme on l’appelle chez eux.
J’avais très vite grimpé dans la hiérarchie jusqu’à ce jour…. C’était l’année de mes 22 ans… J’avais croisé une femme dans la rue… Son visage si triste m’avait serré le cœur, moi qui pensais ne plus en avoir depuis longtemps. Je me suis arrêté près d’elle. Elle regardait une vitrine avec des peluches pour enfant. On pouvait lire une profonde tristesse sur son joli visage. Je l’observais sans même me soucier de la réaction que je provoquerais. Un de mes hommes s’est approché.
Hé patron ! Vous voulez qu’on l’embarque ptêt, elle a l’air de vous plaire !!! Ptêt un peu vieille quand même… finit il dans un rire gras.
Je lui lançais un regard noir qui le fit remonter dans la voiture immédiatement. La femme m’avait à présent remarqué. Elle me regarda à peine, puis la surprise éclaira son visage… Elle me regarda à nouveau comme si elle voyait un fantôme. Je ne savais pas vraiment comment réagir. Je la regardais en cherchant au plus profond de moi-même pourquoi je ressentais de la compassion pour cette femme… Soudain la femme s’écroula quasiment dans mes bras.. Au même instant mes quatre hommes de main sortirent de la voiture noire. Je leur fis signe de remonter à l’intérieur. La femme pleurait, entre deux sanglots elle me regarda :
-Dis moi que tu t’appelles Jin Li… Je t’en prie… J’ai acquiescé sans vraiment comprendre…
-Suis-je sensé vous connaître ? Lui soufflais-je.
-J’ai une impression bizarre en vous regardant. Elle me souriait à présent d’un immense sourire emplit de tristesse pourtant.
-Je ne pensais pas te revoir un jour… Mon fils… J’ai failli lâcher cette femme, je ne comprenais pas vraiment ses paroles… Mes parents étaient morts, ou ils m’avaient abandonné peu importait en fait je ne m’en souvenait pas, et c’était mieux ainsi. Cette femme ne pouvait pas être ma mère, elle avait l’air si douce et si heureuse de me revoir, elle aurait été incapable de m’abandonner… Et pourtant au plus profond de moi-même, je sentais que c’était la vérité… Mais si c’était vrai, elle était en danger. Je faisais parti de la triade la plus violente du pays, et son dragon ne verrait pas d’un bon œil qu’un des meilleurs éléments prenne sa retraite aussi tôt, ou qu’il rentre chez sa famille gentiment. Je la regardais toujours et comprenais qu’elle m’avait dit la vérité. Je lui ai soufflé à l’oreille :
-Donnez moi votre adresse, je ne peux pas vous parlez maintenant, je veux bien vous croire mais vous êtes en danger si vous m’avez reconnu. Ce soir je viendrais. Je l’ai relevé et pris la carte qu’elle me tendait.
Je suis retourné à la voiture. Mon bras droit me regardait d’un air suspect.
-Qui était cette femme ? Tu avais l’air de bien la connaître. Sans même un frisson, Je lui répondis :
-Ecoute si toi tu préfère les minettes ce n’est pas mon cas, l’âge n’a rien à voir avec la qualité de ses partenaires… Et puis ce n’est pas de ma faute si je fais de l’effet à toutes ces femmes. Quelques mots et elle me tombent dans les bras, tu l’as bien vu là… L’homme paru satisfait et démarra la voiture.
Le soir même, Je suis entré dans la maison de la femme. La richesse ne manquait pas et j’y ai rencontré mon père. On s’est raconté nos vies, complété nos histoires et on s’est retrouvé en famille… Mais la menace de la triade était trop grande. J’avais prévu toute la journée cette soirée. J’ai obligé mes parents à faire leurs bagages, je les ai conduits à l’aéroport où ils prirent un aller direct pour la Suisse. Je devais les rejoindre après avoir réglé certaines affaires. Malheureusement la nuit ne fut pas assez longue. Le dragon m’avait fait suivre et je me suis retrouvé dans son bureau à près de deux heures du matin. Le dragon me parla ainsi :
-Ainsi, tu as essayé de me trahir Jin. Moi qui t’avais élevé, qui te faisait confiance. Pourquoi ? Tu avais tout ce que tu voulais avec nous, argent, armes, drogue sexe… Qu’est ce que tu voulais de plus ? Des sentiments ? Sache qu’ils n’appartiennent qu’aux faibles les sentiments, ils ne sont pas pour nous. Il fit un signe à ses gardes du corps.
-Débarrassez moi de cette pourriture, je ne veux plus le revoir…. Toute la nuit je fut passé à tabac, j’avais été le préféré du maître et ils étaient heureux de se venger à présent. J’ai pris plusieurs balles même à voir mes cicatrices… A vrai dire je ne sais pas vraiment comment j’ai survécu, c’est mon bras droit qui m’a récupéré et m’a soigné, je serais toujours reconnaissant envers lui et sa famille. Je suis resté un mois dans le coma et à mon réveil il m’a mis dans le premier avion qui décollait.
Il pris une longue pause pour essayer de se remettre de tous ces souvenirs douloureux. -A vrai dire je ne savais même pas où j’avais débarqué en arrivant ce matin. Je voudrais rester ici si c’est possible car la triade n’a pas ses accès ici apparemment. Et puis je n’ai plus personne à rejoindre mes parents ont sûrement été abattus à leur arrivée en suisse. Et si c’est l’argent qui peut me faire entrer j’ai de nombreux comptes qui ne sont pas connus de la triade. Mais mon avenir vous appartient maintenant ! Puis-je entrer à Paradise City et y commencer une nouvelle vie?
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Et je vais avoir besoin d'amis. 
